vue de l'intérieur de l'atelier et de l'établi avec les gouges

Christine Audin

sculptures en taille directe

sur bois

 

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Loin de toute abstraction, les sculptures de Christine Audin renouent,

dans une figuration libre, avec la tradition des grands maîtres statuaires

du XIXème et XXème siècle, de Bourdelle à Zadkine.

Presque grandeur nature, ces sculptures, exclusivement en bois massif –

chêne, châtaigner, merisier – sont à la fois pesantes et singulièrement légères. Le ciseau manié avec une grande délicatesse révèle des formes,

des expressions, des postures très sensibles. Matière organique, le bois –

son grain, ses craquelures, les fentes qui se forment quand il sèche –

constitue le cœur même de l’œuvre .

Les sculptures de Christine Audin tournent toutes autour de ce que Freud nommait

"l'image du corps" – cette perception intérieure de notre être propre, si différente

de notre aspect extérieur. Ces corps que nous avons parfois en rêve,

ces plaies ouvertes qui nous traversent et qui jamais ne se refermeront,

ces secrètes difformités intérieures que nous ne pouvons ni ne savons dire,

Christine Audin à sa manière les figure avec une expressivité à la fois inquiétante

et étrangement familière.

A l'image de ce triptyque féminin qui va d'un corps obèse à la légèreté d'un envol

sur la pointe des pieds, les sculptures de Christine Audin ne cherchent pas

à séduire d'emblée mais plutôt à déranger. Elles ne sont pas faites pour plaire

mais elles restent longtemps présentes à l'esprit. Elles occupent notre mémoire.

Ce gisant apode aux jambes inachevées, cet homme qui marche doté d'une cage

thoracique trop puissante, cet autre la tête dans les mains affecté d'un énorme sexe

en forme de trompe d'éléphant, cet autre encore accroupi dans une posture

de souffrance ou bien cet être accroché au mur les genoux repliés, tel une moderne

gargouille, nous les reconnaissons : c'est que ces sculptures nous parlent

de nos secrets et de nos blessures les plus intimes, qu'elles leur donnent chair,

pourrait-on dire, tant ces bois nobles semblent habités d'une vie propre.

Thierry Garrel

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http://www.sylvielejeune.com/fr/

Autres sites de taille directe :

https://latailledirecte.com/

eMail : christine.audin@free.fr

La taille directe est une démarche qui cherche

une résonance entre l'artiste et son matériau.

Autant le bois (ou la pierre) est une masse intègre,

n'offrant pas de repentir, autant l'artiste se présente à elle

sans modèle, sans esquisse préparatoire :

il s'agit d'ouvrir son attention ailleurs,

aux tensions aveugles et familières

qui traversent inlassablement tout le Vivant ;

de "faire corps".

Être dans sa peau :

c'est sur cette membrane en constante vibration,

entre intériorité et extériorité, entre le soi et l'autre,

que débute ma recherche

Naissance en 1960 à Montreuil

 

Bac littéraire à Rodez

1978-1980, études à l'Ecole Supérieure d'Etudes Cinématographiques (Paris), diplôme en Scénario-Réalisation

 

1988, découverte de la sculpture sur bois en autodidacte

 

1992-1993, formation AFPA (St Dizier) - CAP d'Ebéniste

2002- 2004, atelier Patrick Blanchard (Ecole Boulle, Paris) - CAP de Sculpture sur bois

2004-2005, atelier Yorane Lebovici (Ecole Boulle) - Cursus du Diplôme des Métiers d'Arts en art plastique

 

2010-2014, atelier Sylvie Lejeune (Ateliers Beaux-Arts de la Ville de Paris)

2017-2019, Noyau de Recherche à l'atelier Sylvie Lejeune

Cours de morphogénèse durant ces mêmes périodes

 

6 juillet - 4 août 2019, exposition Le chêne en taille directe, Parc Rives de Seine (Ville de Paris et  Ateliers Beaux-Arts)