Corps Perdus, verso
Corps Perdus, recto - Chênes, châtaignier - H 1,12 m
Corps Perdus, l'Amazone - H 1,10 m
Corps Perdus, détail la Grosse
What's in a bird, détail
What's in a bird - chêne, H 1,44 m
Bob
Bob - chêne, H 0,62 m
<
>
Corps perdus
Les passeurs
Votre attention
accueil
directe
recherche
Êtres du bord
Être porté
2
Passeur du désert
chêne, H 1,07 m
Passeur de l'air
chêne, H 1,07 m
Passeur de l'air, détail
Passeur de la pluie
chêne, H 0,69 m
Passeur
de l'ombre
chêne, Long. 1,45 m
Passeur du ciel
chêne, H 0,82 m
Passeur du ciel, détail
Passeurs de la pluie,
de l'air, du désert
<
>
accueil
directe
recherche
Corps perdus
Les passeurs
Votre attention
Êtres du bord
Être porté
Votre attention s'il vous plaît Notre train est arrêté en pleine voie
Pour votre sécurité veuillez rester dans les voitures et ne pas ouvrir les portes
Merci de votre compréhension - chênes, merisier, H 1,53 m
<
>
accueil
directe
recherche
Corps perdus
Les passeurs
Votre attention
Êtres du bord
Être porté
Varan déchiré
chêne, H 1,80 m
Nuit grave - chêne, long. 1,50 m
La grosse - chêne, H 1 m
2
<
>
Être porté - chênes - 2,20 x 0,60 x 1,15 m
<
>
parcours
accueil
accueil
directe
directe
recherche
recherche
Corps perdus
Corps perdus
Les passeurs
Les passeurs
Votre attention
Votre attention
Êtres du bord
Êtres du bord
Être porté
Être porté
Loin de toute abstraction, les sculptures de Christine Audin renouent,
dans une figuration libre, avec la tradition des grands maîtres statuaires
du XIXème et XXème siècle, de Bourdelle à Zadkine.
Presque grandeur nature, ces sculptures, exclusivement en bois massif –
chêne, châtaigner, merisier – sont à la fois pesantes et singulièrement légères. Le ciseau manié avec une grande délicatesse révèle des formes,
des expressions, des postures très sensibles. Matière organique, le bois –
son grain, ses craquelures, les fentes qui se forment quand il sèche –
constitue le cœur même de l’œuvre .
Les sculptures de Christine Audin tournent toutes autour de ce que Freud nommait
"l'image du corps" – cette perception intérieure de notre être propre, si différente
de notre aspect extérieur. Ces corps que nous avons parfois en rêve,
ces plaies ouvertes qui nous traversent et qui jamais ne se refermeront,
ces secrètes difformités intérieures que nous ne pouvons ni ne savons dire,
Christine Audin à sa manière les figure avec une expressivité à la fois inquiétante
et étrangement familière.
A l'image de ce triptyque féminin qui va d'un corps obèse à la légèreté d'un envol
sur la pointe des pieds, les sculptures de Christine Audin ne cherchent pas
à séduire d'emblée mais plutôt à déranger. Elles ne sont pas faites pour plaire
mais elles restent longtemps présentes à l'esprit. Elles occupent notre mémoire.
Ce gisant apode aux jambes inachevées, cet homme qui marche doté d'une cage
thoracique trop puissante, cet autre la tête dans les mains affecté d'un énorme sexe
en forme de trompe d'éléphant, cet autre encore accroupi dans une posture
de souffrance ou bien cet être accroché au mur les genoux repliés, tel une moderne
gargouille, nous les reconnaissons : c'est que ces sculptures nous parlent
de nos secrets et de nos blessures les plus intimes, qu'elles leur donnent chair,
pourrait-on dire, tant ces bois nobles semblent habités d'une vie propre.
Thierry Garrel
au travail
texte
sculptures
accueil
excursion papier
liens
2011 - What's in a bird
What's
What's
What's
What's
What's
What's
La grosse, 2017 : transformation
Être porté, 2018
Être porté
Être porté
Être porté
<
>
liens
texte
accueil
sculptures
au travail
excursion papier
accueil
sculptures
liens
au travail
"Tout doit disparaître" - papier de soie, ciment, 62 x 62 x 20 cm
Tout doit apparaître - papier de soie, 36 x 36 x 30 cm
Tout a disparu ! - papier de soie, 52 x 24 x 15 cm
<
>
excursion papier
liens
accueil
sculptures
http://www.sylvielejeune.com/fr/
Autres sites de taille directe :
https://latailledirecte.com/
eMail : christine.audin@free.fr
La taille directe est une démarche qui cherche
une résonance entre l'artiste et son matériau.
Autant le bois (ou la pierre) est une masse intègre,
n'offrant pas de repentir, autant l'artiste se présente à elle
sans modèle, sans esquisse préparatoire :
il s'agit d'ouvrir son attention ailleurs,
aux tensions aveugles et familières
qui traversent inlassablement tout le Vivant ;
de "faire corps".
Être dans sa peau :
c'est sur cette membrane en constante vibration,
entre intériorité et extériorité, entre le soi et l'autre,
que débute ma recherche
Naissance en 1960 à Montreuil
Bac littéraire à Rodez
1978-1980, études à l'Ecole Supérieure d'Etudes Cinématographiques (Paris), diplôme en Scénario-Réalisation
1988, découverte de la sculpture sur bois en autodidacte
1992-1993, formation AFPA (St Dizier) - CAP d'Ebéniste
2002- 2004, atelier Patrick Blanchard (Ecole Boulle, Paris) - CAP de Sculpture sur bois
2004-2005, atelier Yorane Lebovici (Ecole Boulle) - Cursus du Diplôme des Métiers d'Arts en art plastique
2010-2014, atelier Sylvie Lejeune (Ateliers Beaux-Arts de la Ville de Paris)
2017-2019, Noyau de Recherche à l'atelier Sylvie Lejeune
Cours de morphogénèse durant ces mêmes périodes
6 juillet - 4 août 2019, exposition Le chêne en taille directe, Parc Rives de Seine (Ville de Paris et Ateliers Beaux-Arts)